La 34ème Réunion de la Coordination de l’Observation Indépendante Externe (RC-OIE) des forêts au Cameroun s’est tenue à Yaoundé au siège d’Action for Sustainable Development (ASD). Cet événement a rassemblé plus d’une dizaine d’organisation de la société civile camerounaise membres de ce regroupement et engagés dans la gestion durable des ressources naturelles. C’était l’occasion pour ces derniers de faire le point sur les avancées de l’Observation Indépendante Externe (OIE) et d’échanger sur les enjeux liés à la nouvelle Loi forestière N°2024/008 Relative au Régime des Forêts et de la Faune au Cameroun.
Ce nouveau cadre juridique du secteur forestier vise à renforcer la gestion durable des forêts au Cameroun. Les améliorations considérables sont notées sur la conservation des écosystèmes forestiers, l’utilisation rationnelle des ressources naturelles, la préservation des intérêts et droits des communautés locales. Toutefois, les recommandations des membres voudraient que les textes d’applications soient plus pointilleux sur certains aspects afin de ne laisser aucune faille aux contrevenants.
Participants de la rencontre OIE en pleine session de travail
Les enjeux de l’OIE en 2025
Compte tenu des enjeux de lutte contre les changements climatiques, l’année 2025 s’annonce déterminante pour l’OIE au Cameroun. Les acteurs de la société civile devront intensifier leurs actions de suivi des forêts tout en étendant l’observation dans d’autres secteurs en dehors de l’exploitation forestière.
Les points suivants ont meublé les échanges au sein de la coordination :
La collaboration et le partage d’expériences entre les OSC membres pour une synergie d’action.
La divulgation de la nouvelle loi : les membres de la C-OIE ont été mieux édifiés sur le contenu, des améliorations et insuffisances de la nouvelle législation forestière. Ils sont donc mieux outillés pour divulguer cette nouvelle loi auprès des communautés et les autres parties prenantes .
La diversification des thématiques d’OIE : les membres ont discuté sur les nouvelles opportunités de l’OIE. Il a été demandé à ces acteurs d’étendre leurs actions dans d’autres thématiques et secteurs clé tels que : l’agriculture, les mines, la RDUE, etc.
Le renforcement des capacités sur l’éthique, afin de permettre aux acteurs de mener des actions de l’OI dans le respect de la déontologie et de produire des informations de qualité en toute intégrité. Un partage d’expérience sur l’approche de l’OIE dans les aires protégées a aussi fait l’objet des échanges.
Passation symbolique du témoin au prochain organisateur de la rencontre OIE
Malgré les défis à relever, les participants à la réunion se sont montrés optimistes quant à l’avenir de l’OIE au Cameroun. Ils ont souligné l’importance de l’engagement citoyen et de la collaboration entre les différents acteurs pour assurer une gestion efficace et durable des forêts.
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