ABEILLES ET BIODIVERSITÉ


Sans les abeilles, la biodiversité ne serait pas aussi élevée et les plantes et les arbres à fleurs n’existeraient pas, et inversement, sans les plantes et arbres à fleurs, il n’y aurait pas d’abeilles.

C’EST QUOI LA BIODIVERSITÉ ?

La biodiversité se mesure en nombre d’espèces végétales et animales différentes, présentes dans une zone donnée. La biodiversité est plus élevée dans les régions de forêts tropicales et plus faibles en Arctique. 

Une forte biodiversité est liée à l’ancienneté de l’écosystème et à la stabilité de l’environnement qui rend possible la spécialisation et l’utilisation de niches écologiques étroites.

Une forte diversité accompagnée d’une forte spécialisation dans les relations de pollinisation peut aussi constituer un danger pour la forêt.

Les attaques des maladies et des ravageurs peuvent être beaucoup plus sérieuses dans les biomes des forêts tropicales avec une réserve d’eau constante, et une température élevée et stable. Ainsi, la forte biodiversité des forêts tropicales peut aussi avoir pour origine la lutte des espèces contre ces attaques.

RÔLE DES ARBRES DANS LA POLLINISATION

Le pollinisateur spécialisé doit avoir accès à des aliments durant toute l’année. Beaucoup d’arbres à fleurs les plus petits fleurissent tout au long de l’année ou presque, alors que les plus gros arbres fleurissent seulement à certaines saisons.

Certains fleurissent chaque année, d’autres tous les trois ou cinq ans, alors que les arbres d’une même espèce peuvent fleurir à la même période et peut-être aux mêmes heures. 

Si les abeilles spécialisées ont perdu leurs ressources de base en raison de la coupe des arbres, elles ne seront plus là lorsque les plus gros arbres mais aussi les arbres fruitiers et les cultures vivrières auront besoin d’être pollinisés.

C’est ainsi que la déforestation enclenche un cercle vicieux qui engendre la chute de la biodiversité, l’extinction des insectes pollinisateurs et enfin l’épuisement des ressources naturelles renouvelables dont les populations dépendent pour leur survie. 

C’est dans cette optique que le célèbre Albert Einstein a dit : « Si l’abeille venait à disparaitre, l’homme n’aurait plus que quelques années à vivre »


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